Dante Alighieri, dit Dante, est un auteur florentin du XIIIe siècle.

Il est l’auteur entre autre de Vita nuova et, bien sûr, de la Divine Comédie.

// en construction : je vous laisse commenter  //

Edition de référence :

Conformément à mon parti-pris (contestable), je cite [par défaut] l’édition de la Pléiade, « Dante, oeuvres complètes », traduit par André Pézard.

Compter 70 €

…Mais ce n’est que par manque de connaissance et j’ai besoin de l’aide des sachants. Cette édition me semble en effet contestable : Dante est traduit dans un français qui se voudrait « d’époque », et donc dans un pseudo français du XIIIe. L’artificialité de ce genre de procédé me laisse toujours songeur. Par ailleurs, ce choix ne facilite pas la lecture d’un ouvrage qui est, par ailleurs, déjà bien touffu en références culturelles. Voir cependant ci-dessous la première intervention très positive de Restif sur cette édition Pléiade. Il semble que je sois dur et que nous ayons bien de la chance.

J’ouvre mon édition Pléiade au hasard et (miracle ?), tombe sur une des rares citations qu’à peu près tout le monde a entendu au moins une fois dans sa vie (« Vous qui entrez, laissez toute espérance »  – Enfer, chant III). Je cite le début de la page, pour donner une idée du rendu de traduction :

« Par moi va-t-on dans la cité dolente,

par moi va-t-on dans l’éternel douleur,

par moi va-t-on emmi la gent perdue.

Justice mut mon souverain auteur :

ouvrage suis de divine puissance,

et très haute sagesse et prime amour.

Nulle chose avant moi ne fut créée

sinon éterne, et je dure éternelle.

Vous qui entrez, laissez toute espérance. »

A vous de jouer maintenant !

Pour mémoire, l’édition citée est suivie de la mention [par défaut] qui apparaît s’il n’y a pas encore eu de discussion sur le sujet.

En commentaires, libre à vous de :

  • discuter des mérites et défauts des différentes éditions
  • de la place de l’auteur ou de l’oeuvre dans la culture de son temps
  • de l’importance de l’auteur ou de l’oeuvre pour un lecteur contemporain
  • de ce qu’il représente pour vous
  • des livres ou autres sources très recommandables pour comprendre l’auteur / l’oeuvre / son influence
2 réponses
  1. Restif
    Restif dit :

    Le Dante en Pléiade d’André Pézard représente une chance magnifique, inouïe, pour la France. A ma connaissance, dans aucun autre pays, un homme n’a traduit tout Dante, le Dante en latin comme en toscan. Pézard l’a fait. Il a traduit, répétons-le, toute l’œuvre, l’intégrale, et nous avons le bonheur d’en profiter. Son annotation est généreuse, abondante, intelligente, sûre (c’est un très grand spécialiste de Dante), et de plus très agréable d’accès car infra-paginale. Pas besoin de jongler avec deux marques-pages. Alors, bien sûr, il y a les fameux archaïsme de sa traduction. On parle surtout ici, pas d’hypocrisie, de sa traduction de la Divine comédie (qui lit le reste? Je l’ai fait… un peu…). Alors oui, cette traduction rend souvent la lecture ardue, mais ce que le texte perd en aisance de lecture il le gagne en splendeur poétique. Car les trouvailles abondent, et le rendu de l’italien est ici plus qu’un simple rendu justement. On assiste à une re-création. Mais la compréhension ? D’abord , il y a les notes mais surtout, il y a d’autres éditions. Ainsi en Garnier-flammarion poche, peu chère, surtout d’occasion , il existe une traduction bilingue par Jacqueline Risset qui n’est pas mal du tout. Dante vaut bien deux lectures. Lisez en même temps Pézard et Risset ou d’abord Risset (surtout si vous avez des connaissances en italien) avant d’en venir au monument de Pézard. Et ce qu’il y a d’agréable, c’est que vous pourrez ainsi mieux apprécier l’ingéniosité mirifique du traducteur et la beauté créatrice de sa mise en français.

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    • Bruno le grec
      Bruno le grec dit :

      Je suis d’accord. La traduction de Pézard est un tour de force probablement inimaginable de nos jours où les éditeurs n’osent plus vraiment prendre de risques. Il y a des trouvailles magnifiques chez Pézard et évidemment parfois quelques vers qui rentrent un peu au forceps. Concernant la traduction de J. Risset je la trouve un peu trop prosaique, ca manque de musicalité, c’est trop rugueux (comme la traduction de Charles Vegliante qui est un peu lourde). Les traductions suivantes comme celles récentes de Ceccaty ou celle de l’Enfer par Michel Orcel tordent trop le texte.
      Mais lire cette oeuvre en italien est un délice.

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