Henry David Thoreau (1817 – 1862) est un auteur américain, précurseur du « nature writing ».

Son oeuvre la plus connue est :

  • Walden, ou la vie dans les bois

…Dans laquelle il décrit son expérience de vie simple et solitaire à Walden, au milieu de la nature, sur un terrain appartenant à Ralph Waldo Emerson. Il se construit une cabane dans une prairie sur les rives d’un étang.

Il est aussi l’auteur de :

  • La désobéissance civile

Un essai qui influença Martin Luther King et le Mahatma Gandhi, dans lequel Henry D. Thoreau prône la résistance passive  : « La seule obligation qui m’incombe est de faire en tout temps ce que j’estime juste »

Edition de référence :

  • Walden, éditions Le Mot et le reste, 2013 (365 p.) [par défaut]

Traduction Brice Matthieussent ; préface de Jim Harrison ; Postface et notes de Michel Granger.

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6 réponses
  1. Sébastien
    Sébastien dit :

    D’autres traductions de Walden :

    * Louis Fabulet (L’Imaginaire/Gallimard ou Spiritualités vivantes/Albin Michel). On la trouve facilement mais ce n’est pas la meilleure selon moi (trop guindée, sans parler des contresens).
    * Jacques Mailhos (chez Gallmeister) : avec le discours prononcé par Emerson lors des funérailles de Thoreau.
    * Germaine Landré-Augier (chez Climats, avec une préface de Michel Onfray).

    Il est à noter que la matrice de Walden a été publiée aux éditions Le Passeur sous le titre ‘Histoire de moi-même’. A l’origine, le livre était une conférence, prononcée par l’auteur en 1847. Elle a été étoffée sur une période de plusieurs années pour en faire un ouvrage conséquent. Si on a la paresse de lire le livre, on peut toujours se rabattre sur la conférence, plus fluide et plus ramassée.

    Dans la bibliographie très dense de Thoreau, je signale un court opuscule : ‘Une promenade en hiver’ (éditions Le mot et le reste), un texte de jeunesse écrit à 26 ans. Il relate une excursion sur les terres enneigées de la Nouvelle-Angleterre. Voici un court passage :

    « La nature brouille ses distinctions estivales à cette saison. Les cieux semblent plus près de la terre. Les éléments sont moins réservés et moins distincts. L’eau se change en glace et la pluie en neige. Le jour ressemble à une nuit scandinave. L’hiver est un été arctique. »

    A comparer avec ses descriptions hivernales dans Walden (dans le chapitre L’étang en hiver, p. ex.).

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    • DraaK fut là
      DraaK fut là dit :

      Je n’ai malheureusement plus les références ; mais j’ai lu quelque part qu’avant le travail de Brice Matthieussent, les traductions de Walden étaient tout bonnement affreuses (?) Si quelqu’un a un avis plus autorisé que le mien…

      Indépendamment de l’aspect littéraire et de l’influence incontestable qu’a pu avoir Thoreau, son expérience à Walden m’a toujours parue surfaite. Il était sur un terrain privé que Ralph Waldo Emerson voulait bien mettre à sa disposition, beaucoup moins isolé qu’on se l’imagine, a brûlé par accident plusieurs hectares de son cher bois…

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      • Sébastien
        Sébastien dit :

        Je n’ai pas la traduction de Matthieussent mais je suppose qu’il visait le travail de ses prédécesseurs (Fabulet et Landré-Augier). Louis Fabulet a réussi l’exploit de traduire le mot ‘sleeper’ par ‘dormant’, alors qu’il signifie également traverse de chemin de fer. Il suffisait de tenir compte du contexte. Vous pouvez imaginer la perplexité du lecteur quand il tombe sur ce passage (cf le chapitre Où je vécus, et ce pour quoi je vécus).

        Vous pouvez trouver ce genre d’expérience surfaite, cependant Walden n’est pas un manuel de survivalisme. Thoreau cherche plutôt à entrer en communion avec la Nature et à pratiquer un certain dépouillement volontaire. Sa maxime préférée était « Simplify ». En outre, il mettait en oeuvre les idées d’Emerson, le philosophe du transcendantalisme, qui a écrit un célèbre texte sur la Nature. Celui-ci pouvait bien lui prêter un terrain…

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        • DraaK fut là
          DraaK fut là dit :

          J’ai fait l’erreur de le juger à l’aune des successeurs qu’il a lui même inspirés, et qui sont d’une autre époque ; vous avez bien entendu raison.

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    • Domonkos Szenes
      Domonkos Szenes dit :

      Euh… Pardon mais ce passage ne me donne pas du tout envie de lire le reste. Je trouve la même chose dans mon magazine féminin de la semaine. D’ailleurs, les deux dernières phrases, pour peu qu’on veuille leur prêter quelque sens (mais peut-être faut-il les prendre pour ce qu’elles sont : des insignifiances) me paraissent passablement contradictoires. Encore pardon. Révérence parler envers le Grand Thoreau. (Précisons que ma première phrase était une simple et gratuite figure de style : j’ai bel et bien lu le reste, dans ma jeunesse idéaliste, et même à l’époque, alors que j’étais plutôt « bon client » pour ce genre de messe (message ?) cela m’avait plutôt fait rire (ricaner ?) et paru tout à fait digne de la flower power generation.)

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      • Sébastien
        Sébastien dit :

        « D’ailleurs, les deux dernières phrases (…) me paraissent passablement contradictoires. »

        C’est un style qui joue sur les paradoxes. Quand il dit que le jour ressemble à une nuit scandinave, il pense à ces nuits d’été au-delà du cercle polaire, quand le soleil ne se couche pas. La phrase suivante file la métaphore.

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