Virgile est à Rome ce qu’Homère est à la Grèce. Autant dire que s’il ne fallait lire qu’un auteur latin, ce serait sans doute lui.
L’auteur de l’Enéide a fondé l’épopée Romaine et fourni à l’art postérieur des motifs souvent repris : fuite d’Enée lors de la chute de Troie ; Enée portant Anchise, son père sur ses épaules (la jeunesse supportant la vieillesse…) ; les amours (malheureuses) avec Didon et le sacrifice de celle-ci ; la catabase (= descente aux Enfers) d’Enée …
Virgile est aussi l’auteur des Bucoliques (poèmes pastoraux, ou « églogues »), et des Géorgiques (poème didactique sur l’agriculture).
Edition de référence :
Les Belles Lettres [par défaut]
Collection des Universités de France (CUF)
L’Enéide est en trois volumes.
Un volume pour les Bucoliques.
Un volume pour les Géorgiques.
Texte bilingue, comme toujours pour cette collection.
Compter 30 € à 35 € par volume, neuf.
A vous de jouer maintenant !
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Une remarque liminaire: Virgile n’a écrit (si on excepte les œuvres attribuées probablement à tort) que trois œuvres, dans l’ordre chronologique: les Bucoliques, les Géorgiques et l’Enéide. Pour chacune, il a pris comme modèle le fondateur du genre, pour montrer que Rome pouvait égaler Athènes dans ces domaines (bien sûr, ce que j’écris est réducteur), comme Cicéron avait égalé Démosthène quelques décennies plus tôt (deux auteurs qui j’espère auront bientôt leur page sur ce site). Pour l’Enéide, poème épique, il s’agit d’Homère; pour les Géorgiques, poèmes didactiques, de l’Hésiode des Travaux et les jours, et pour les Bucoliques, de Théocrite et ses Idylles (genre dont on rencontre maints échos dans l’histoire de la littérature, par exemple dans la Galatée ou Don Quichotte, de Cervantes).
Les deux premiers ont leur page ici. Il n’est peut-être pas nécessaire de consacrer une page au troisième, mais si d’aimables commentateurs pouvaient incidemment, sur cette page, indiquer une bonne édition de Théocrite, je leur en saurais gré. Wikipedia indique une traduction de Maurice Chappaz et Eric Genevay chez Orphée, 1991, et une traduction d’Alain Blanchard chez l’Harmattan, 2010 (en plus de la CUF 1925, Bucoliques grecs, trad. Ph.-E. Legrand).
Ce message-leurre pour attirer l’attention sur le message de Ben ci-dessus ; au cas où un distingué philologue passerait dans le coin et serait inspiré par Théocrite.