Hans Christian Andersen (1805- 1875) est un auteur danois connu pour ses « contes ».

Si vous ne les avez pas forcément lus, vous connaissez au moins :

  • La Petite Sirène
  • Le Vilain Petit Canard
  • La Reine des neiges
  • La petite fille aux allumettes

Il a également été romancier, dramaturge et poète. Mais ses textes poétiques et dramaturgiques n’ont pas passé à la postérité. Comme l’indique la note sur l’édition Pléiade « On ne retiendra pas, en revanche, les poèmes ni les nombreuses pièces de théâtre, les uns et les autres étant trop datés ».

Contrairement aux frères Grimm, qui compilent les contes populaires, Andersen est un créateur (bien qu’il s’inspire marginalement des Milles et Une Nuits ou de contes traditionnels scandinaves).

Notez que « La Petite Poucette » d’Andersen ne doit pas être confondue avec « Le petit Poucet » de  Charles Perrault.

Edition de référence :

  • La Pléiade, Oeuvres

Textes traduits, présentés et annotés par Régis Boyer. Ed. 1992.

Le tome I est consacré aux contes et textes apparentés.

Le tome II reprend quelques romans et récits de voyage.

Je n’indique pas cette édition [par défaut]. Dans la « note sur le texte », Régis Boyer nous indique que cette édition Pléiade est la seconde traduction intégrale des cent cinquante-six contes. La première est due à P.G. La Chesnais. « Sa version (…) est rarement fautive. Mais ses formulations françaises sont hérissées de bizarreries, de lourdeurs, de calques maladroits, de surprenantes gaucheries, d’archaïsmes, voire de solécismes et de fréquentes omissions. » (la Pléiade, éd. 1992, p. 1317)

L’édition Pléiade reprend de nombreuses illustrations originales de Vilhelm Pedersen et Lorenz Frolich [o barré]

Livre(s) et ressource(s) recommandables :

A tout seigneur tout honneur, nous pouvons laisser l’auteur s’exprimer :

  • Hans C. Andersen, Le Conte de ma vie (éd. Les Belles Lettres, collection le goût de l’histoire, trad. Cécilie Lund, 307 pages, 14,90 €)

…Est une autobiographie qui commence assez joliment :

« Ma vie est un beau conte, riche et heureux. Si, lorsque je n’étais encore qu’un pauvre enfant abandonné, j’avais rencontré une puissante fée qui m’eût dit : « Choisis ta route et le but de ta vie, puis selon tes dons et les lois de ce monde je te protégerai et te guiderai », mon sort n’aurait pu être meilleur, ni plus sagement ordonné. »

Le ton est ensuite assez plaintif et l’on comprend que « Le Vilain Petit Canard » ait été perçu comme autobiographique.

La biographie s’interrompt en 1855. Il manque donc les dernières années de l’auteur (une autobiographie jusque 1867 existe, mais pas en français (?)), bien qu’il y ait trois pages de synthèses sur ces années.

Le livre comprend 47 illustrations, un glossaire pour situer les villes ou les noms danois qui ne nous sont pas familiers.

A vous de jouer maintenant !

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