Herman Melville (1819 – 1891) est un auteur américain, né dans une famille de la bourgeoisie commerçante de New York.

Fin 1840, il s’engage à Nantucket et rejoint l’équipage d’un baleinier, l’Acuschnet, puis déserte 18 mois plus tard à l’occasion d’une escale dans les îles Marquises. Après avoir navigué sur plusieurs baleiniers, il regagne Boston en 1844.

Ses aventures en mer inspireront ses romans :

  • Typee (1846)
  • Pierre ou les Ambiguïtés (1852)

…Et ses nouvelles :

  • Bartleby (1856)
  • Benito Cereno (1855)

…Mais son roman le plus connu est bien sûr Moby-Dick (1851, « Moby-Dick ; or, The Whale »), que l’auteur considérait comme son chef d’œuvre.

Ce roman, maintenant considéré comme un monument de la littérature mondiale, fut presque ignoré de la critique lors de sa publication. Herman Melville meurt en 1891 dans le dénuement et l’anonymat.

Edition de référence :

  • La Pléiade, Oeuvres

Travail impeccable de l’excellentissime Philippe Jaworski (également responsable dans la collection des traductions de Francis Scott Fitzgerald et Mark Twain).

Tome I (1997) : Taïpee,  Omou, Mardi

Tome II (2004): Redburn, Vareuse-Blanche

Tome III (2006) : Moby-Dick, Pierre ou les ambiguïtés

Tome IV (2010) : Bartleby le scribe, Billy Budd, Marin et autres romans.

A vous de jouer maintenant !

En commentaires, libre à vous de :

  • discuter des mérites et défauts des différentes éditions
  • de la place de l’auteur ou de l’oeuvre dans la culture de son temps
  • de l’importance de l’auteur ou de l’oeuvre pour un lecteur contemporain
  • de ce qu’il représente pour vous
  • des livres ou autres sources très recommandables pour comprendre l’auteur / l’oeuvre / son influence
1 réponse
  1. Sébastien
    Sébastien dit :

    L’édition Pléiade des oeuvres de Melville est excellente mais on peut également recommander l’édition Quarto de Moby-Dick qui reproduit les gravures de Rockwell Kent. Un petit aperçu à cette page :

    https://www.falseart.com/rockwell-kents-drawings-for-moby-dick-or-the-whale/

    A part ça, la meilleure traduction en français de ce roman semble être celle d’Armel Guerne. Elle est publiée dans la collection Libretto des éditions Phébus. Elle est un peu moins facile à lire que celle de Jaworski mais elle est meilleure d’un point de vue stylistique (selon moi).

    A signaler également le très beau florilège publié chez Arfuyen à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’auteur : Ainsi parlait Hermann Melville. Il permet de connaître toutes les facettes de son talent, notamment ses poèmes.

    https://editionsarfuyen.com/2018/12/14/ainsi-parlait-herman-melville/

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